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>>> Alessandro Scarlatti
 

Alessandro Scarlatti est né le 2 mai 1660 à Trapani ou Palerme dans une famille de musiciens siciliens. En 1672, sa famille s’installe à Rome, où Alessandro reçoit sa formation musicale auprès d’Antonio Foggia (il paraît peu probable qu’il ait pu être l’élève de Carissimi compte tenu de son âge). Très tôt, il se fait connaître comme compositeur de cantates.

Son premier opéra, GliEquivoci nel Sembiante représenté en 1679 remporte un tel succès que la reine Christine de Suède, alors en résidence à Rome, lui propose le poste de maître de chapelle.

 

De 1684 à 1702, il dirige la chapelle royale de Naples. C’est à Naples, qu’il compose un grand nombre de ses opéras. Il est considéré comme étant le créateur de la forme de l’air da Capo, illustré à merveille dans Teodora (1693). Dans des ouvrages comme Dal Male il Bene (1696) et Eraclea (1700), il définit le cadre de l’ouverture « à l’italienne », en trois mouvements (vif-lent-vif), qui donnera naissance à la forme classique de la symphonie et du concerto.

En 1702, il quitte Naples pour Florence où Ferdinand III de Toscane ne lui confie aucun poste stable, trouvant sa musique trop sévère. En 1703, il s’installe à Rome ; le pape ayant interdit l’opéra, il devient maître de chapelle à Sainte Marie Majeure et en 1707, auprès du cardinal Ottoboni.

En 1708, il retourne à Naples et y reste jusqu’en 1717. A partir de 1718, il fait la navette entre Naples et Rome où sa musique semble être davantage appréciée. C’est à Rome qu’il produit entre autres les opéras Telemaco (1718), Marco Attilio Regoló (1719), Griselda (1721), ainsi que de remarquables œuvres de musique religieuse dont une messe pour chœur et orchestre, composée en l’honneur de Sainte Cécile et dédiée au cardinal Acquaviva (1721).

Sa dernière grande œuvre est une sérénade inachevée composée pour le mariage du prince de Stigliano (1723). Il meurt à Naples le 24 octobre 1725.

Sa production est très abondante et très éclectique. On peut citer : 115 opéras (dont 36 nous sont parvenus), 700 cantates profanes, 200 psaumes, 20 oratorios, 20 messes, une Passion selon Saint Jean, un Stabat Mater,12 sinfonie, des Concerti Grossi, des toccatas et variations pour clavecin, des préludes et fugue pour orgue, ainsi qu’une masse de musique de chambre (sonates en trio, quatuors, quintettes,…).

 
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