C’est durant cette période qu’il écrit trois grandes œuvres : la sonate pour violon et piano, le nocturne pour violoncelle et piano, et les Trois mélodies sur des poèmes d'Albert Samain(le petit Palémon, les Constellations, la Maison du Matin).
En 1922, il est le lauréat d’un concours de composition organisé par la Société des Grands Concerts (dirigée par Jean et Georges Martin Witkowsky), avec un poème symphonique intitulé : les Elfes ; celui-ci sera créé le 19 avril 1922 par l’Orchestre Philharmonique. A partir de 1923, Adrien Rougier fut nommé chef d’orchestre des Concerts Symphoniques Hector Berlioz à Grenoble.
En 1928, il revient définitivement dans sa ville natale. Il fut organiste pendant quatre ans de l’orgue Abbey de Sainte Irénée, puis pendant douze ans, du grand-orgue Zeiger de l’église de Saint Polycarpe sur les pentes de la Croix-Rousse.
En mars 1934, sont créées ses Trois esquisses orchestrales pour l’Odyssée.
A la même époque, il fonde avec Jean Bouvard, Marcel Péhu et l’abbé Boursier la « Société des Amis de l’Orgue », qui fera venir à Lyon les organistes les plus réputés, entre autres : André Fleury, André Marchal, Maurice Duruflé, Pierre Cochereau et Gaston Litaize.
En 1944, il est nommé titulaire du nouvel orgue de l’église de Saint Pothin ; la reconstruction de cet orgue Merklin, par le facteur Ruche, a été particulièrement suivie par Adrien Rougier, grand connaisseur de la facture d’orgue, comme le prouve l’ouvrage qu’il a écrit sur le sujet Initiation à la facture d'orgue.
En 1951, il écrit un livre important sur Jean-Sébastien Bach, où l’œuvre d’orgue du Cantor est analysée en détail, et en 1962, un ouvrage sur les orgues de Jean Sébastien Bach.
En 1966, il succède à Marcel Paponaud comme professeur d’orgue au CNR de Lyon, avant la nomination de Louis Robilliard.
Adrien Rougier est décédé en juillet 1984. |