symphonique français et allemand, à l’improvisation, à la transcription, sont unanimement reconnus par la critique.
A l’intérieur du vaste répertoire qu’il pratique, Louis Robilliard, interprète, transcripteur, improvisateur, se reconnaît une prédilection pour le 19 e siècle dont l’esthétique demande à l’organiste d’être « l’architecte inspiré » alliant virtuosité, maîtrise de l’instrument, science des plans sonores… au service d’une musique généreuse, lyrique, grandiose.
Pour lui, la Musique « c’est le souffle d’une autre vie, occulte, insondable ».
A propos des « Quatre Improvisations » - Arion ARN 38671 (Article Diapason):
«… Ces improvisations ont pris une distance considérable par rapport aux schémas formels. Mais chacune d’entre elles nous mène vers un but précis, par un itinéraire parfois compliqué, mais où la maîtrise de celui qui nous conduit demeure permanente. Ici pas de « happening », pas de clusters avec des règles en bois, pas de registres ouverts à demi pour altérer les tons… mais de la musique vraie où un art consommé de la registration évite sciemment toute référence à la facilité de l’insolite… Louis Robilliard cultive avec prédilection une sorte de construction litanique où la répétition obstinée d’une figure vous amène fréquemment à des paroxysmes de tension à peine soutenable… C’est une musique qui fait découvrir des paysages proprement oniriques, entraîne parfois jusqu’aux rivages de l’hallucination… »
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