Cantique du Printemps, écrit sur un texte de Milosz.
L’année suivante il épouse Fanou Cotron, pianiste et compositeur, Second Grand Prix de Rome en 1959, qui lui donnera deux enfants. En octobre 1963, il est nommé professeur de solfège au CNSM de Paris puis, à partir d’octobre 1967, professeur de contrepoint dans ce même conservatoire.
Parallèlement à ses activités pédagogiques, Jean-Claude Henry donne un certain nombre de concerts d’orgue. Lauréat du concours international d’orgue de Munich en 1959, il est depuis 1957 organiste de Saint Nicolas - Saint Marc de Ville d’Avray et en 1970, il succède à Raffi Ourgandjian comme titulaire de l’orgue Mutin de Saint Pierre de Neuilly.
En 1975, pris par des responsabilités familiales à la suite du décès prématuré de son épouse Fanou Cotron (leurs deux enfants ont alors 10 et 12 ans), Jean-Claude Henry demande à Loïc Mallié de devenir co-titulaire de cet orgue de 52 jeux et 3 claviers. Il continue cependant de donner des concerts d’orgue en Europe et plus récemment au Japon, et, après à une période de silence de quelques années reprend le crayon.
Citons parmi ses œuvres récentes de musique de chambre Voies intérieures pour violoncelle et piano, Iorti pour violon, violoncelle et piano, commande du conservatoire de Paris pour son bicentenaire, un sextuor Souffles, commande de l’ensemble les Temps Modernes, un autre trio Anche, Archet, Marteaux… conte pour un trio pour saxophone ténor et soprano, violon et piano, Etiouse pour percussion solo, Fontaines obscures pour violon et piano et, dans ses dernières œuvres pour orgue, Benthos et Toccata, Six courtes études avec et sans pédale et Trois préludes… et une petite canzone.
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