Bruno Ducol est né en 1949. Parallèlement à des études de philosophie et de musicologie, il travaille le piano et la composition aux conservatoires de Lyon et de Paris avec Olivier Messiaen, André Boucourechliev, Claude Ballif. Il a également été pensionnaire à la Villa Médicis à Rome et à la Casa Vélasquez à Madrid.
Jalonnée de quelques prix (Sacem, Fondation Beaumarchais, Académie des Beaux-Arts) et commandes, sa route le conduit fréquemment vers d’autres horizons. Peu à peu, des poésies et une nature encore exotiques abreuvant son imagination, des traces extrême-orientales ont ainsi guidé les pas de Li Po ou des
Éclats de lune, tandis que des empreintes sud-américaines parsèment le Nuevo amor ou Nu couché, ciel de feu.
Passionné par toutes les formes de spectacle, jusqu’au grand opéra (Les Cerceaux de feu), Bruno Ducol remonte aux sources grecques qu’il a étudiées en particulier avec Annie Bélis à l’Ecole Pratique des Hautes-Etudes (EPHE, Paris-Sorbonne).
Ses allées et venues le conduisent à croiser l’antique « nombril du monde » : elles ont inspiré les Metalayï et y brille encore L’Aurore aux paupières de neige.
En marge de ses activités, Bruno Ducol enseigne au conservatoire de Paris (CNSMDP). En 2000, son dernier enregistrement « Éclats etautres pièces vocales » pour MFA Radio France/Harmonia Mundi, qui a été salué par la presse (5 diapasons), témoigne de ces « déplacements ».
En 2006, il obtient le Prix de composition Paul-Louis Weiller de l’Académie des Beaux-Arts (Institut de France).
Parmi ses dernières œuvres, on peut citer : Treize fenêtres, op.33 (2006) pour 2 pianos et percussion, Alpaya, en bleu et cendres, op.32 bis pour 4 percussions et DEA (2004), Le cri, op. 34 (2006) pour 4 voix solistes et Incantations, op. 15 pour violoncelle seul (révision et nouvelle édition).